Changement climatique, effondrement de la biodiversité, raréfaction des ressources, l’humanité voit son rapport au monde et au vivant totalement bouleversé et fondamentalement remis en question. Dans ce contexte les villes sont de retour sur le devant de la scène politique, non pas pour les problèmes qui s’y accumulent mais, bien au contraire pour les solutions qu’elles inventent. Parmi celles-ci, la végétalisation et l’agriculture urbaine sont à l’origine d’un foisonnement d’initiatives originales qui font pousser des villes vertes, comestibles, fraîches et solidaires partout dans le monde.
Ces bouleversements sont aggravés par le microclimat des villes qui génère des phénomènes d’îlots de chaleur urbains. Dus à une combinaison de facteurs, densité d’urbanisme, minéralisation excessive, déficit végétal et d’eau, circulation automobile intense, consommation d’énergie, ils se traduisent par des écarts de températures entre la ville et la campagne avoisinante de l’ordre de 5°C et pouvant atteindre les 9°C.
Pour relever le défi « climat », les villes disposent d’un nombre important de solutions. Leur mise en œuvre demande de mobiliser un nombre croissant d’acteurs. Les espaces verts cultivés en ville contribuent directement à la lutte contre le changement climatique (aliments en circuit court, réduction des déchets, ville plus fraîche, attrayante …). Parce qu’ils relient à la terre et au vivant, ils représentent surtout un formidable moyen de sensibiliser les citadins à la question climatique, de les impliquer comme acteurs, et ainsi de mobiliser tous les moyens d’action nécessaire à la transition écologique.
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